Jeudi 12 octobre 2017

Première journée-visite de terrain

8h24 : nous sommes en chemin et notre volonté est déjà de fer ! Quelques minutes de train et nous arrivons à destination : Givors. Après une certaine exaltation caféinée notre collectif se met en marche, direction le Moulin Madiba. Nous passons la matinée en compagnie de l’équipe partenariale, qui ensuite nous fera aborder stratégiquement l’espace où nous allons devoir et pouvoir nous déployer plus spécifiquement : premièrement, le quartier des tours Thorez, avec le projet Eau de rose. Après un temps d’exposition et de sustentation nous prenons, la route pour le quartier des Vernes où se trouve notre second lieu d’enquête, que nous allons mener aux côtés du collectif  : « C’est pas des manières ».2 oct givor (1)

Notre exploration de la ville de Givors fut globalement couronnée de naïveté, comme un enfant faisant ses premiers pas : vacillant de curiosité, mais manquant de dextérité, nous sommes allés en déplacement dans cet univers qui s’est donné tout en se retirant, qui s’est montré mais ne s’est pas laissé, ni réduire, ni saisir. Nous ne pouvions qu’observer, mais nous avons néanmoins déambulé de manière partiellement avertie : en effet nous sommes missionnés. Apprécier les effets et impacts de la politique culturelle menée.

Durant cette première journée nous avons abordé la politique culturelle, mais celle qui nous avons vraiment expérimenté c’est la poétique culturelle. Qu’est-ce que c’est ? En premier lieu la poétique c’est ce qui est spécifique à la poésie, oui, difficile de parler de poésie au premier regard, mais c’est aussi ce « qui est capable d’émouvoir la sensibilité, l’imagination par ses caractères originaux, son charme » (Larousse 2017)

Alors la poétique culturelle c’est une manière d’aborder avec souplesse et légèreté un thème complexe mêlant plusieurs intérêts. C’est prendre au sérieux, dans une profondeur de sens et d’exploration une question qui touche tant à l’intelligibilité qu’à la sensorialité.

Pourquoi ne pas déjà se laisser porter par les reliefs et intitulés urbains : regarder l’horizon au point culminant, là où les rencontres se réalisent sans aspérités, et puis commencer avec les Étoiles, accepter la robustesse de la demande tout en se laissant piquer et inspirer.

2 oct givor (3).png

Nos recherches ne demandent qu’à prendre plus de corps, elles promettent d’agiter assez nos esprits, les rencontres attendent d’être réitérées et alors notre passage va s’instaurer en voyage ; un périple que nous allons rapidement renouveler.

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